La Nomad est une automobile de compétition britannique au palmarès impressionnant malgré la modestie de son éphémère constructeur et le nombre de seulement 3 modèles produits.
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
La Nomad Mk1 est la première voiture construite par la jeune marque britannique fondée par le pilote Mark Konig et l'ancien designer de Lotus Bob Curl. Seulement, trois voitures de compétition ont été construites par Nomad.
Design réussi
La Nomad hérite d'une silhouette très réussie qui était à l’origine en aluminium. Elle a été dessinée par Bob Curl et fabriquée par le carrossier londonien Williams & Pritchard. Dès 1968, les capots avant et arrière sont modifiés et sont désormais fabriqués en fibre de verre, la partie centrale de la carrosserie demeurant en aluminium. La carrosserie repose sur un châssis tubulaire apprécié pour sa robustesse. Le moteur central d’origine est un bloc Lotus Ford 4 cylindres 1600, puis 1800 cm3 préparé par Chris Steele, couplé à une boite Hewland MK9. La puissance est de 175 chevaux à 7800 tr/mn. La suspension avant est à double triangulation et la suspensions arrière multibras dérivée de la Lotus 33.
Un palmarès étonnant
Si le palmarès de la Mk1 reste moyen, probablement parce qu'il s'agit d'un exemplaire unique, là où les autres écuries pouvaient aligner plusieurs automobiles avec beaucoup plus de moyens financiers, elle a accumulé un nombre impressionnant de participations de part et d'autre de l'Atlantique. La Nomad débute en course en 1967 à Londres lors du meeting de Crystal Palace. La même année, on la retrouve à Charade, à Reims, au Muggelo, au Nurburgring, en Irlande, puis aux 1000 km de Paris. En 1968, elle franchit l'océan et courre aux 24 Heures de Daytona et retourne en Angleterre à Brands Hatch, en Italie à Monza et à la Targa Florio, retourne au Nurburgring, puis Spa, Montlhéry, le Muggelo, Imola, les 24 Heures du Mans et les 1000 km de Paris. En 1969, on dénombre également une dizaine d'engagements. Avec quelques places proches du podium, la Nomad a prouvé avec son nombre incroyable d'engagements, que si elle n'était pas la plus compétitive, elle était sûrement la plus "compétitrice" de l'époque.
Seulement 3 Nomad
Après la Nomad Mk1, coupé fermé construit à un seul exemplaire, Nomad produit 2 autres modèles tout aussi confidentiels. En 1969, sort le Nomad Mk 2, une barquette animée par un moteur V8 BRM de 1,5 litres, à la fois plus puissant et plus fiable que le moteur 4 cylindres utilisé auparavant. Utilisant toujours le moteur BRM V8, le troisième Nomad a fait ses débuts en mai 1970. Il était similaire au Mk 2 mais possédait un châssis révisé, construit à partir de tubes plus petits. Il a été brièvement piloté par Tony Lanfranchi en Europe mais avec un succès limité et au cours de l'hiver suivant, Mark Konig s'est aligné contre Paul Vestey en Afrique. Sa dernière apparition, aux 3 Heures de Goldfields 1971, où elle se classe troisième, marque également la fin de la carrière de Konig. Quatre saisons passées à construire et à piloter sa propre voiture avaient épuisé ses fonds. C'est également la fin de la marque Nomad.
Année du modèle présenté : 1967
Nomad Mk1
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Nomad Mk1 (doc. Yalta Production)
Fiche technique
Type de transmission : Propulsion
La Nomad Mk 1 est propulsée par un moteur Ford en position longitudinale, centrale arrière, 4 cylindres en lgne Fibre de verre 1,8 l, doubles arbres à cames en tête. Il développe 192 ch. à 7.000 tours/min. Il est couplé à une boîte de vitesses Hewland Mk9
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