Marques automobiles - Amérique
52 marques américaines et leurs différents modèles
Historique, description, fiches techniques, photos, cote en collection...
[ entre crochets, le nombre de modèles présentés]
En Amérique, tout est plus grand
Au début du 20e siècle, la production américaine est très faible, le tiers de la production des constructeurs français. Mais en Amérique, tout est plus grand et tout va plus vite. C'est l'ancêtre d'Oldsmobile qui démarre la production en quantité, peu de temps avant Henry Ford dont le modèle T va inonder la planète. En 1914, les États-Unis fabriquent déjà 10 fois plus de voitures que la France. Entre-deux-guerres, la domination des Big Three (Chrysler, Ford et General Motors) sera à peine freinée par la crise de 1929.
A l'ombre de ces colosses, quelques grands indépendants subsistent jusque dans les années 50 : Hudson, Nash, Packard ou Studebaker. Mais en 1959, l'usine Packard de Detroit devient la plus grande friche industrielle du monde. En Amérique, il n'y a de place que pour les géants.
La galaxie des marques et des modèles américains
Chaque groupe possède plusieurs marques qui se partagent des plates-formes et donc des modèles très semblables. Les catalogues sont longs comme des annuaires et les modèles sont modifiés chaque année. Il n'y a jamais assez de chromes et jamais assez de chevaux aux V8.
Harley J. Earl, qui devient responsable du style chez GM après la Seconde Guerre Mondiale, impose pour toutes les marques de son groupe et tous les modèles une nouvelle version tous les 3 ou 4 ans et des modifications esthétiques chaque année. Un système que suivront ensuite les autres constructeurs et qui complique le travail des médias comme le nôtre.
C'est à partir des années 70 que se profilent les premières restrictions de carburant et que les modèles s'abâtardissent visuellement et technologiquement.
Le rêve américain a du plomb dans l'aile
Au début des années 2000, l'industrie automobile américaine finit par s'effondrer. Les grandes berlines trop gourmandes sont concurrencées par les productions allemandes et surtout asiatiques, plus performantes, fiables, plus sexy et surtout moins gourmandes en carburant. Ford sauve sa peau de justesse, Chrysler passe sous le contrôle de Fiat et GM, recapitalisée par l'administration Obama doit laisser partir ses filiales étrangères, la dernière en date étant Opel rachetée avec Vauxhall par PSA.
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