La Triumph TR7 est un coupé 2 places et un cabriolet sportif.
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
La Triumph TR7 marque une rupture avec les autres TR et cède à la modernité en abandonnant le châssis séparé pour une structure monocoque. Sa ligne très simple tirée à la règle (c'est la mode de l'époque) est seulement troublée par un pli latéral assez élégant. Grâce au moteur très incliné et aux phares escamotables, le capot très plongeant accentue la ligne en coin de l'automobile.
La décadence des Triumph
Le moteur 6 cylindres des anciennes TR est remplacé ici par un 4 cylindres développant 105 ch, le plastique remplace le bois dans un habitacle pas très soigné. La Triumph TR7 se vend très bien aux USA, mais connaît rapidement les mêmes problèmes de qualité que les autres productions de British Leyland. La Triumph TR7 (et TR8) qui avait déjà bien entamé le style du roadster anglais, sera l'un des derniers modèles du genre.
Plusieurs versions
Pour anticiper la législation américaine de plus en plus contraignante sur le plan de la sécurité, la TR7 est d'abord envisagé comme un simple coupé fermé en 1975 (Fixed Head Coupé). En 1977, une version découvrable est proposée pour les nostalgiques des "cheveux au vent". Il ne s'agit que d'une petite capote souple repliable sur le sommet du toit. On est encore loin du charme d'un cabriolet. En 1978, Triumph envisage la TR7 Sprint de 127 chevaux, équipée d'une culasse 16 soupapes et d'une boîte à 5 rapports, mais la production ne peut réellement démarrer. Enfin, en 1979, apparaît la version Drophead Coupe (cabriolet). En 1980, le constructeur propose une version équipée du V8 Rover, la TR8. Elle n'est vendue qu'à 2815 exemplaires. La production est la suivante : - Triumph TR7 Coupé (1975-1981) : 112.368 exemplaires - Triumph TR7 Sprint coupé (1977) : 60 exemplaires - Triumph TR7 Cabriolet (juin 1979 à mai 1981) : 28,864 exemplaires
Errance industrielle
La TR7 va subir les répercussions des troubles sociaux qui agitent violemment le monde automobile britannique de l'époque. D'abord construite à Liverpool, les troubles sociaux font délocaliser en 1978 la production dans l'usine de Canley (Coventry). Puis en 1980, elle se retrouve à l'usine Rover de Solihull. Bien entendu, ces pérégrinations n'apportent rien de bon à la qualité de fabrication.
année de sortie 1975
année d'arrêt 1981
nb. d'exemplaires 112 368
Année du modèle présenté : 1976
Triumph TR7 découvrable
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Triumph TR7 découvrable (doc. Yalta Production)
Fiche technique
Type de transmission : Propulsion
La Triumph TR7 est propulsée par un moteur en position longitudinale, 4 cylindres en ligne incliné à 45°, 1998 cm3, arbre à cames en tête, 8 soupapes, 2 carburateurs SU. Il développe 105 chevaux à 5500 tr/mn (10 cv fiscaux). Il est couplé à une boîte de vitesses mécanique à 4 rapports synchronisés. Les suspensions sont indépendantes à triangles superposés à l'avant et ressort hélicoïdaux et à 4 bras tirés et ressorts hélicoïdaux à l'arrière. Les freins avant sont à disque et les freins arrière à tambour. La vitesse maxi est de 183 km/h.
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