12 juillet 2017
Le défilé du 14 juillet 2017 est l'occasion de célébrer l'amitié franco-américaire avec la commémoration de l'entrée en guerre des Etats-Unis en avril 1917.
Pour cette célébration, outre le détachement de 145 "sammies", le défilé inclut des véhicules militaires de l'époque.
Alors, on a fouillé dans nos archives pour vous proposer un guide spécial.
Et si nous avons fait quelques erreurs, n'oubliez pas, comme le disaient Boris Vian et Coluche, "On n'est pas là pour se faire engueuler, On est là pour voir le défilé".
Pour les chars, impossible de se tromper, les deux seuls survivants des premiers modèles français sont au Musée de Saumur. Il s'agit du Schneider et du Saint-Chamond. Et même si les Champs-Elysées sont bien plus plats que les tranchées de 14, la distance à parcourir se fait au pas du boeuf.
En 1916, l'Etat-major espère enfin percer les lignes ennemies, si solidement retranchées, grâce à cette nouvelle arme : le char. Mais entre les espoirs et la réalité, il y a les limites de la technologie disponible à l'époque. Certes, le char emporte un arsenal redoutable, certes, il bénéficie d'un blindage sécurisant, mais sa mécanique est largement insuffisante pour le poids du monstre qui n'avance qu'à 4 kilomètre/heure... quand il avance.
Le char Schneider est le premier à entrer en service dans l'armée française. Cet exemplaire est l'unique rescapé.
Consultez la fiche complète de la Char Schneider CA1
Le char Saint-Chamond, plus grand et mieux équipé que le Schneider, ne fera malgré tout pas mieux. Là aussi, c'est le seul rescapé.
Consultez la fiche complète de la Char Saint-Chamond M2
Après l'échec des chars lourds, Léviathan échoués au milieu des tranchées, voici le char léger Renault FT. Mobile et fiable, tellement intéressant pour appuyer les troupes qu'on le retrouve sur tous les continents et jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.
Consultez la fiche complète de la Renault char léger FT
L'Armée française s'équipe de tracteurs Latil, déjà à 4 roues motrices et directrices, capables de se frayer un chemin sur les terrains lunaires du front bombardé en permanence.
Consultez la fiche complète de la Latil TAR
Semblable au tracteur Latil, le tracteur Renault répond au même usage.
Il a la lourde tâche de tirer sur les différents champs de bataille un canon à longue portée 155 mm de 15 tonnes.
Consultez la fiche complète de la Renault EG15
Mais oui, il existe de doux dingues pour retaper et conduire un tel engin, poursuivi par un canon de 155 !
Maintenant, il est temps de parler de la Voie Sacrée. Des milliers de camions font la navette jour et nuit et par tous les temps sur la Voie Sacrée pour approvisionner le front en hommes, en vivres et en munitions. Parmi ceux-ci, 15 000 Berliet CBA et 6000 Peugeot sont utilisés, mais aussi des Schneider, des De Dion Bouton...
Des équipes de cantonniers entretiennent la route en permanence.
Chaque camion est séparé du suivant de 14 secondes et lorsque l'un deux tombe en panne, on le pousse dans le fossé pour ne pas interrompre la noria.
Consultez la fiche complète de la Berliet CBA
Consultez la fiche complète de la Peugeot 1525
En septembre 1914, un millier de taxis Renault achemine un bataillon pour stopper l'ennemi qui est à portée de bottes de Paris. Après coup, les historiens ne sont plus si certains du rôle prépondérant des taxis de la Marne, mais l'histoire reste belle.
Consultez la fiche complète de la Renault type AG
Et si les taxis de la Marne ne font pas partie du défilé, ils sont encore dans toutes les mémoires.
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