L'idée de produire un coupé sur la base du pétillant cabriolet Panhard Dyna Junior paraissait logique. Suivant un joli dessin de Bernard Pichon, le carrossier propose ce modèle sans prétention. Une vingtaine d'exemplaires a été produite, il n'en resterait qu'une demi-douzaine.
Pichon Parat
Pichon Parat est un carrossier industriel installé rue Mocquesouris à Sens au début des années 50. A sa tête, Bernard Pichon et André Parat. Le premier dessine les autos, le second les construit. Si la société est surtout connue aujourd'hui par ses variantes de Panhard, elle décolle d'abord par des transformations heureuses de la rondouillarde Ford Vedette en modèle 3 volumes, de même que pour la Renault 4 CV. Mais on peut aussi cité des transformations de la Citroën Traction ou de la modeste Vespa 400. Quant aux Panhard, il faut citer d'abord ce coupé Junior, puis la Dolomites et enfin le break Dyna Z. Au total, plusieurs centaines d'automobiles sortent des ateliers. À la fin des années 50, le célèbre designer américain Raymond Loewy leur confit plusieurs réalisations, un coupé BMW 507 ou une Cadillac, par exemple. À partir des années 60, le marché est plus difficile, les modèles spéciaux, trop chers, se vendent mal. Bernard Pichon quitte l'entreprise et entre chez Talbot. L'entreprise se tourne peu à peu vers des activités de réparation et de modification de carrosserie plus basiques. Pichon Parat ferme en 1983.
Le coupé Panhard Dyna Junior Pichon Parat est propulsé par un moteur bicylindre à plat de 851 cm3 refroidi par air forcé. Il développe 42 ch. Il entraîne facilement la puce (700 kg) jusqu'à 130 km/h.
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