Anciennes Nissan, Datsun
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Nissan, Datsun
Nissan est un constructeur japonais créé en 1911 à Tokyo par trois investisseurs sous le nom de Kawaishinsha Motor Car, bientôt Datsun.
Bien que rebaptisé Nissan en 1934, elle a vendu ses automobiles sous la marque Datsun jusque dans les années 80.
Entre-deux-guerres
C'est à partir des années 30 que l'entreprise s'installe à Yokohama et commence à produire des clones de la modeste Austin Seven sous licence sous le nom de Nissan Motor.
Peu à peu le Japon s'équipe en véhicules. On y trouve donc des Austin, des Rover, des Citroën...
Ce n'est qu'après la Seconde Guerre Mondiale que le Japon se lance efficacement dans la construction d'automobiles, Datsun en produisant des clones d'Austin, Hino, une Renault 4 CV...
Véhicules militaires tout-terrain
Après la Seconde Guerre Mondiale Nissan, qui a fabriqué des véhicules militaires, reprend son activité en s'inspirant aussi des Jeep américaines. Nissan va produire la Patrol, pendant que Toyota sur le même chemin met sur le marché le Land-Cruiser. Bien construits, ils sont simples et solides et dépassent désormais le modèle américain.
Comme pour les Land Rover au Royaume-Uni, ce type de véhicules incassables et passe-partout répond à un besoin de véhicules polyvalents alors que routes correctes et véhicules font défaut après le conflit qui a tout ravagé.
Les sportives Nissan
Nissan se lance dans les années 60 dans la production de petits roadsters dans le style des MG et Triumph, les Fairlady. Animés d'un vaillant 4 cylindres incassable, ils se taillent une petite réputation à l'export, spécialement sur le marché américain.
Fort de ce succès, Nissan lance au début des années 70 la série Z, armée cette fois de moteurs 6 cylindres. Solides et fiables, les Datsun Fairlady 240Z, 260Z et 280S sont performantes et vendues à un prix très compétitif. C'est le début des sportives nippones, pas très raffinées, pas très innovantes, mais rapides et puissantes, offrant des sensations pour des budgets largement inférieurs à ceux des sportives italiennes ou allemandes.
Des berlines consensuelles
Mais tandis que Nissan produit pour l'essentiel des berlines consensuelles, le constructeur va persévérer simultanément dans la production de modèles sportifs de plus en plus puissants, jusqu'à proposer encore aujourd'hui la redoutable GT-R de près de 500 ch.
L'industrie automobile japonaise croit rapidement avec un large catalogue de berlines de toutes tailles. Plus ou moins inspirées des modèles occidentaux, elles ont pour points forts, solidité, fiabilité et prix défiant toute concurrence, mais souffrent jusque dans les années 2000/2010 d'un manque cruel d'originalité et de créativité.
L'industrie automobile nippone, avec Toyota, Nissan ou Honda devient alors une des plus importantes du monde, en Europe, en Amérique, mais aussi dans les pays émergents d'Afrique et d'Asie où leurs modèles abordables et fiables s'imposent.
Renault au secours de Nissan
En 1999,
Renault sauve Nissan de la faillite en prenant 44,3% du capital. Depuis, Nissan est devenu en retour son actionnaire principal (15%)..
Sous la direction de Carlos Ghosn et après 21000 licenciements Nissan retrouve les profits. Le constructeur japonais a passé le cap des 150 millions de véhicule produits après 84 ans, en septembre 2017.
Nissan est désormais actionnaire principal de
Mitsubishi.
La marque Datsun est réactivée pour produire des véhicules low-cost à l'instar de Dacia pour Renault.
Enfin,
Infiniti est la marque premium de Nissan, comme Lexus pour Toyota.
En 2017, l'alliance Renault, Nisssan, Mitsubishi a vendu 10 608 366 véhicules et Nissan 5 816 278 véhicules en augmentation de 4,6%.
En 2017, le ventes de Nissan dans le monde se répartissent de la façon suivante :
- USA : 1 593 464,
- Chine : 1 519 714,
- Japon : 590 905,
- Mexique : 366 544,
- Royaume Uni : 167 379,
- Canada : 146 677,
- Russie : 107 168,
- France : 81 293,
- Brésil : 78 823,
- Allemagne : 76 133.
En 2020-2021, Nissan qui doit faire face à une mévente de sa gamme et à l'effet négatif du Covid annonce des pertes abyssales.
Le constructeur japonais a accusé une perte nette de 448,7 milliards de yens (près de 3,4 milliards d'euros) sur son exercice annuel écoulé (2020-2021).
Ces mauvais résultats pèsent également sur Renault. Nissan affiche en effet une contribution négative de 73 millions d'euros sur les résultats trimestriels du groupe français.
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