Anciennes Vermorel
(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite )
Vermorel
Vermorel est une petite entreprise fondée dans l'Ain au milieu du 19e siècle par Antoine Vermorel. Celui-ci est bientôt rejoint par son fils, Victor, et la société se consacre alors avec succès à la fabrication d'appareils agricoles. Une activité qui perdurera.
C'est en 1898 que Vermorel devient aussi un constructeur automobile en tirant partie des techniques maîtrisées par l'entreprise, comme la fabrication des premiers moteurs.
Les premières automobiles Vermorel
lInstallés à Villefranche-sur-Saône, les Ets Vermorel construisent et vendent leur première voiture en 1898.
Pour développer l'activité automobile, Vermorel engage
François Pilain qui possède déjà une grande expérience en la matière pour avoir déjà oeuvré chez
Serpollet, puis chez
La Buire et enfin sur des modèles personnels. L'équipe est rejointe par son neveu
Emile Pilain et enfin par l'ingénieur Claudius Givaudan.
Vermorel présente un premier modèle en 1900 à l'Exposition Universelle de Paris. Mais l'oncle et le neveu quittent rapidement l'entreprise.
Vermorel en compétition
C'est un modèle entièrement conçu par Givaudan qui débute avec succès en course de côte en 1908 avec une 12 HP. C'est le début de la notoriété pour la marque.
1913 est également une année faste avec plusieurs succès en France. Edouard Vermorel, fils de Victor, remporte la course du Mont Ventoux en août 1913. L’année suivante, le type L gagne la course du Tibidabo à Barcelone.
La période faste d'avant la guerre
En 1911, Vermorel emploie 800 personnes. Le premier modèle de série, en 1908, doit moins à François Pilain qu'à l'ingénieur Givaudan qui a conçu le châssis. Le premier modèle de série du constructeur utilise alors un moteur 4 cylindres à soupapes en T de 1,8 litre avec une transmission à 4 vitesses et une suspension arrière trois quarts elliptique.
Ce n'est que vers 1911 qu'un catalogue automobile Vermorel relativement cohérent peut être identifié. En 1912, Vermorel propose des voitures avec des moteurs de 2,2 et 3,3 litres de cylindrée. La configuration du moteur à soupapes en T était déjà considérée comme plutôt démodée et, en 1913, le constructeur introduisit des conceptions de moteurs à soupapes en L pour leurs 8/10 HP et 16/20 HP aux cylindrées respectives de 1,5 et 2,8 litres.
Les modèles, plutôt classiques, sont appréciés pour leur fiabilité dans une région très vallonnée.
Vermorel et la Première Guerre Mondiale
En 1914, Vermorel s’oriente sa production vers les véhicules utilitaires pour répondre à la demande de l’armée. 700 véhicules sont fournis dont 200 types P.
Arrêt de la production automobile Vermorel au profit des machines agricoles
La production automobile se heurte à la concurrence féroce des grands constructeurs comme Citroën, Renault ou Peugeot. La société qui a toujours maintenue de front ses activités de machinisme agricole et d’automobiles stoppe définitivement la production automobile en 1930. Les derniers modèles sont la AD à 4 cylindres et la AH à 6 cylindres.
Durant son activité automobile, Vermorel a produit 7800 châssis, réputés pour leur solidité.
Les compétences acquises dans ce secteur permettent notamment d'élargir la gamme de machines agricoles et de proposer des appareils automoteurs.
En 1953, la famille cède l’entreprise à Philips & Pain qui, en 1961, la cède à son tour à Bronzavia.
Cette dernière fera disparaître Vermorel en 1965. Toutefois, le nom passé dans le langage commun subsiste encore aujourd'hui en jardinerie et agriculture grâce au "pulvérisateur à pression entretenue Vermorel".
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Vermorel
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