Anciennes blindés français
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blindés français
Nous regroupons ici les véhicules blindés, pour l'essentiel des chars, qui ne peuvent être tout à fait assimilés à des véhicules, ni franchement ignorés. En effet, les blindés sont d'abord des véhicules sur lesquels les ingénieurs ont cherché à renforcer la résistance et les capacités de franchissement.
Apparition des blindés lors de la Première Guerre Mondiale
Les chars font leur apparition lors de la Première Guerre Mondiale. Ils sont imaginés pour enfoncer les lignes adverses et obtenir une supériorité décisive dans les offensives. Les premiers modèles britanniques sont conçus en 1916, en parallèle avec les 2 chars français Schneider et Saint-Chamond.
Mais trop lourds et trop lents, immobilisés sur le champ de bataille par les tranchées et les pannes mécaniques, les premiers chars sont détruits par l'artillerie ennemie. C'est la déception, les chars n'apportent pas l'avantage massif espéré et seront plus ou moins abandonnés. Seul le char léger Renault FT, rapide et facile à construire en nombre, prouvera son intérêt en accompagnant les avancées de l'infanterie à la fin du conflit.
Seconde Guerre Mondiale
Au début des années 30, Charles de Gaulle, comme d'autres officiers d'Etat-Major de plusieurs pays, demande que l'armée française s'équipe de régiments blindés. La mobilité des armées étaient déjà le credo de Napoléon. Or la stratégie française est essentiellement fondée sur la défense du territoire et le renforcement de frontières grâce à la ligne Maginot. Les chars Renault B1 bis et SOMUA S35 sont considérés comme supérieurs aux blindés allemands mais construits en nombre réduit et dispersés en appui des unités.
Les blindés joueront pourtant un rôle déterminant lors de la Seconde Guerre Mondiale, mais au profit de l'envahisseur allemand. Leur suprématie stratégique commence réellement avec la percée des Ardennes (ou percée de Sedan), le 10 mai 1940 par les panzerdivisions allemandes. Les blindés allemands réalisent alors une offensive éclaire déterminante: la Blitzkrieg.
Charles de Gaulle et les chars
La carrière militaire de Charles de Gaulle est intéressante à plus d'un titre. Officier dont le courage est remarqué pendant la Première Guerre Mondiale, il est instructeur militaire pendant l'entre-deux-guerres où il se fait remarquer par son opposition aux doctrines alors en vigueur dans l'état-major des armées. Il critique les positions défensives des stratèges qui conduisent à la construction de la Ligne Maginot, entre autres, et prône la constitution d'éléments plus offensifs et surtout plus mobiles. Les chars particulièrement ne devraient pas être dispersés en appui dans les régiments mais bien regroupés dans des unités combattantes. Il bénéficie de l'appui constant du maréchal Pétain qui apprécie ses idées.
Il est affecté en novembre 1931 au secrétariat général de la Défense nationale à Paris.
En juillet 1937, le lieutenant-colonel de Gaulle est affecté au 507e régiment de chars de combat cantonné à Montigny-lès-Metz.
Lorsque la guerre éclate et que les forces allemandes envahissent le territoire, il s'illustre momentanément en l'emportant près de Laon avec son régiment de blindés. Débordées par le nombre et la puissance des assaillants, les forces alliées doivent se replier sur Dunkerque ce qui va conduire à l'Armistice.
C'est la fin de la carrière de De Gaulle dans la cavalerie blindée.
Leclerc et la 2e DB
La future 1ere Armée française est principalement composée d'éléments de l'Armée d'Afrique auxquels se sont joints les membre de Forces Française Libres de De Gaulle, pour un effectifs d'environ 750 000 hommes. Parmi eux, on trouvera la 2e Division Blindée (2e DB) commandée par le général Leclerc. Celui-ci s'est illustré dès 1941 à la tête de sa colonne de FFL à Koufra. En 1943, elle reçoit du matériel militaire américain, notamment les chars Stuart et Sherman et des half-track et devient ainsi la 2e DB. Elle compte environ 10 000 hommes et 3200 véhicules.
La 2e DB va s'illustrer pendant la bataille de Normandie, puis dans l'avancée en Allemagne. Elle libère Paris et Strasbourg et atteint le Berghof le 4 mai 1945.
A plusieurs reprises les brigades de chars français ont fait la preuve de leur efficacité au combat.
Dossier blindés
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Retromobile 2014 : 1914-1918 - l'automobile se lance dans la Première Guerre Mondiale
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