Anciennes Ligier
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Ligier
Ligier est un constructeur français fondé en en 1969 par le pilote et homme d'affaires Guy Ligier pour courir en endurance. Le nom des voitures commence par JS en hommage à son ami Jo Schlesser, mort en 1968 au Grand Prix de France.
Le pilote Guy Ligier
Guy Ligier débute sa carrière de pilote au guidon d’une moto et gagne le titre de Champion de France Moto en 1959 et 1960.
En 1966, Guy Ligier devient le seul pilote français de Formule 1 et dispute les grands prix de la saison.
En 1968, il crée avec son ami Jo Schlesser une écurie de Formule 2 dont ils seront les pilotes.
En 1968, Jo Schlesser dispute enfin à 40 ans son premier Grand Prix de Formule 1 au volant d'une Honda jugée mal préparée à l'occasion du Grand Prix de France sur le circuit de Rouen-les-Essarts. Jo Schlesser se tue lors de l'épreuve et en mémoire de son ami, Ligier baptisera toutes ses voitures JS.
1970 est l’année de la première participation de la Ligier JS 1 aux 24 heures du Mans pilotée par Guy Ligier et Jean-Claude Andruet.
Les 24 Heures du Mans
Entre 1970 et 1975, l'écurie s'aligne aux 24 Heures du Mans avec la JS1 puis la JS2. Outre Guy Ligier, on verra au volant Jean-Claude Andruet, Patrick Depailler, Jacques Laffite, Henri Pescarolo, Jean-Pierre Beltoise ou Jean-Pierre Jarier, un sacré team !
Mais les résultats restent en demi-teinte, constitués essentiellement d'abandon, le meilleur résultat étant une 2e place en 1975 avec l'équipage Lafosse-Chasseuil.
Ligier en Formule 1
Les résultats en endurance se révélant en demi-teinte, Ligier s'engage en 1976 en Formule 1. L'aventure démarre avec Matra qui fournit les moteurs V12.
Avec la JS7, Jacques Laffite remporte en 1977 le Grand Prix de Suède et signe ainsi la première victoire 100% française en F1.
En 1979, Matra abandonne la Formule 1 et Ligier repart d'une feuille blanche. C'est l'ingénieur Gérard Decarouge, venu de Matra, qui conçoit la JS11, la voiture qui rendra Ligier célèbre.
En 1979, après un démarrage en fanfare, l'écurie termine 3e du Championnat du Monde.
En 1980, avec Jacques Laffite et Didier Pironi, l'équipe se classe seconde du Championnat. Mais faute d'argent et d'un moteur réellement compétitif, Ligier ne peut compter que sur le talent de ses pilotes, dont Jacques Laffite qui abandonne la compétition en 1986 à la suite de son grave accident, puis Philippe Alliot et René Arnoux.
La vente de l'écurie Ligier
A court d'argent, Guy Ligier vend son bébé à Cyril de Rouvre qui obtient le très désiré moteur Renault. En 1995, c'est le flamboyant Flavio Briatore, patron de l'écurie Benetton, qui rachète Ligier, sans vraiment lui assurer un avenir.
Enfin l'écurie devient Prost Grand Prix en 1997.
Voiturettes Ligier
Depuis 1970, à l'opposé de ses bolides surpuissants, Guy Ligier s'est lancé dans la construction de voitures sans permis, activité qui persiste aujourd'hui.
Ligier se fait à nouveau remarquer avec la Be Up, un véhicule minimaliste sans carrosserie complète, un quadricycle à moteur pouvant se conduire dès 16 ans avec un permis B1.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Ligier
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