Anciennes Hispano-Suiza
(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite 
)
Hispano-Suiza
A l'origine, Hispano-Suiza est un constructeur fondé en 1904 en Espagne par l'alliance de deux entrepreneurs espagnols et de l'ingénieur suisse Marc Birkigt, d'où le nom. Les débuts sont difficiles et l'entreprise se trouve plusieurs fois en difficulté. Le roi Alphonse XIII, qui souhaite que son pays dispose lui aussi d'une industrie automobile, joue un rôle important dans le démarrage du constructeur.
Mais c'est en France que la marque va réussir son essor industriel et devenir un des emblèmes du grand luxe automobile.
Les premiers modèles
L'ingénieur suisse Marc Birkigt, après avoir conçu un modèle du nom de La Cuadra à Barcelone en 1900, participe à la fondation de la Fabrica De Automoviles, La Hispano-Suiza, dirigée par un riche financier, Damien Mateu. Deux modèles à 4 cylindres sont exposés au Salon de Paris en 1906 et, en 1908, la gamme s'élargit avec deux 6 cylindres. Le jeune roi d'Espagne Alfonso XIII achète 3 modèles quatre cylindres au Salon de Madrid en 1907. Pendant son règne, ik en possédera une trentaine.
L'essor de la filiale française
Une filiale française est créée en France en 1911 à Levallois-Perret.
Paris est alors une capitale économique et artistique de premier plan et Hispano fournira une partie du parc automobile du gratin. Cette filiale va rapidement prendre une importance prépondérante. C'est pourquoi on considère généralement les Hispano-Suiza comme des automobiles françaises.
La Première Guerre Mondiale
Marc Birkigt étudie la propulsion des avions et dépose des dizaines de brevets pour leur moteurs.
Dès la première guerre mondiale, Hispano-Suiza devient un concepteur et fabricant de moteurs éminent, ainsi qu'un des acteurs principaux de l'aéronautique.
Il fabrique pendant le conflit directement ou grâce à des sous-traitants près de 26 000 moteurs, dont ceux des fameux avions Spad.
Hispano-Suiza a pour sous-traitants de grands industriels du secteur,
Ballot,
Chenard et Walcker,
De Dion Bouton,
Delaunay-Belleville, et Fives-Lille .
En hommage à l'escadrille des Cigognes de l'aviateur Georges Guynemer Hispano choisit la cigogne comme emblème. Elle est l'oeuvre du sculpteur François Victor Bazin.
Des moteurs automobiles d'exception
Grâce à son activité aéronautique, Hispano a développé un savoir faire particulier dans le conception de moteurs à la fois légers (aluminium) et puissants.
Son 6 cylindres en ligne à arbre à cames en tête qui équipe la série des H6 est remarquablement puissant et exempt de vibrations.
Hispano-Suiza produit entre-deux-guerres des automobiles de luxe très appréciées. Le gotha européen, rois et artistes, roule en Hispano.
Rachat de Ballot
En 1931, Hispano-Suiza rachète
Ballot, mis en difficulté par la crise financière. Le constructeur récupère tous les actifs de la marque, dont les usines parisiennes du boulevard Brune. Hispano-Suiza prévoit la mise en production d'un modèle moins coûteux, la Ballot HS 26 qui devient Hispano-Suiza Junior.
Apparition de Pegaso
En Espagne, la Guerre civile, puis la Seconde Guerre Mondiale mettent à mal l'outil de production dont l'activité n'est déjà pas florissante. L'activité est nationalisée en 1946 et devient ENASA. Les véhicules sont produits sous la marque
Pegaso.
Nationalisation et arrêt de la production des automobiles Hispano Suiza
En France, le gouvernement nationalise en 1936 les usines d'armement en prévision d'un conflit qui semble désormais inévitable. Cela entraîne pour Hispano-Suiza l'arrêt de la production automobile en 1938.
Désormais, filiale du groupe Safran, elle continue aujourd'hui son activité dans l'aéronautique.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Hispano-Suiza
(cliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
Restons en contact
- n'hésitez pas à nous aider et faire des remarques sur nos fiches en écrivant à la rédaction.
- pour découvrir chaque mois les nouvelles anciennes présentées, inscrivez-vous gratuitement à notre Lettre mensuelle (pas de spam).
