Anciennes Hotchkiss
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Hotchkiss
Fondée au 19e siècle, Hotchkiss est avant tout un fabricant d'armes, d'où les canons croisés sur son blason.
Après le guerre de 1870, l'américain Horchkiss est devenu l'un des premiers fabricants d'armes au monde et il installe une usine à Rodes, puis à Saint-Denis en 1875.
Hotchkiss se lance dans l'automobile
Vers, 1900, faute de commandes suffisantes, Hotchkiss doit diversifier son activité et se lance dans la sous-traitance automobile.
Il produira ses propres modèles à partir de 1904, avec les types C, D et A, de 18, 35 et 70 HP, respectivement.
Hotchkiss fabrique des modèles élégants et plutôt bourgeois, qu'il qualifie de "Juste milieu", entre les automobiles de luxe et les grandes productions de Citroën ou Renault.
Les deux gammes Hotchkiss
Entre-deux-guerres, le fabricant propose 2 gammes : 4 et 6 cylindres. Les modèles sont disponibles en plusieurs carrosseries qui portent des noms de lieu.
Hotchkiss, qui possède son propre atelier de carrosserie réalise la plupart de ses modèles sur 3 empattements de châssis.
En 1937, par exemple, 10 carrosseries sont disponibles, la plupart sur les 2 châssis normaux. Seule la Chantilly est disponible en châssis long.
- les châssis normaux de 292 ou 309 cm, avec la berline Cabourg, le coach Côte d'Azur, la Conduite intérieure Vichy, le Coupé Basque, le cabriolet Biarritz (quatre places) et le Roadster Hossegor (cabriolet deux places),
- le châssis court (280 cm) pour le coach Modane, le cabriolet Riviera et le coupé Megève.
- le châssis long (330 cm) pour la limousine Chantilly sept places.
6 motorisations sont proposées :
- 480 : 4 cylindres, 2.0 litres, 53 chevaux,11 cv,
- 486 : 4 cylindres, 2312 cm3, 65 chevaux, 13 cv,
- 680 : 6 cylindres, 3016 cm3, 85 chevaux, 17 cv,
- 686 : 6 cylindres, 3485 cm3, 95 chevaux, 20 cv,
- PN (Paris-Nice) : 6 cylindres, 3485 cm3, 125-130 chevaux, 20 cv,
- GS (Grand Sport) : 6 cylindres, 3485 cm3, 125-130 chevaux, 20 cv.
Le moteur GS n'est monté que sur les Mégève, Modane et Monte-Carlo à châssis court, tandis que le PN l'est sur les châssis normaux ou le châssis long.
Hotchkiss en compétition
Dans les années 30, les Hotchkiss sont des automobiles brillantes, construites sur des châssis solides, équipés de suspensions efficaces et, surtout, animées de moteurs puissants et fiables. La marque brille dans les compétitions sur route, avec des modèles très proches de la série, ce qui lui apporte d'excellentes retombées en matière de notoriété.
Déjà, elle avait remporté le Grand Critérium international de tourisme Paris-Nice en 1929
Hotchkiss remporte notamment l'emblématique rallye de Monte-Carlo en 1932, 33 et 34, puis en 1939. Elle renouvelle l'exploit après-guerre en 1949 et 1950.
En 1937, elle s'adjuge le Rallye du Maroc et en 1939 le Liège-Rome-Liège.
Rachat d'Amilcar
Dans les années 30, la crise pèse sur l'industrie automobile mondiale. Hotchkiss commence à rencontrer des difficultés à vendre ses automobiles bourgeoises. Il rachète en 1937
Amilcar dans l'espoir d'étendre sa gamme à des voitures plus populaires. Amilcar, qui s'est distingué par ses cycle-cars très appréciés, conçoit désormais de petites voitures à prix modéré.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les usines et les aciers sont utilisés à l'effort de guerre et seules les fourgonnettes
Amilcar B38 Compound et la voiture électrique
CGE Tudor sont fabriquées.
La série S 49 d'après-guerre
Après la guerre, apparaît la série S 49 qui reprend la silhouette cossue des modèles Hotchkiss d'avant-guerre, bien qu'aucun élément de carrosserie ne soit commun. Ils sont désormais équipés (pour la première fois de manière définitive chez Hotchkiss) de roues avant indépendantes et de freins hydrauliques.
En 1950, Hotchkiss remplace la série S 49 par les Anjou 1350 et 2050. Cette fois, la dénomination fait état de la puissance et de l'année de sortie. La 1350 est propulsée par un moteur 4 cylindres de 13 cv et la 2050 par un moteur 6 cylindres de 20 cv.
Les automobiles Hotchkiss ont notamment pour particularité de conserver leur volant à droite pratiquement jusqu'à la fin.
Fin des automobiles Hotchkiss
Mais, Hotchkiss peine à fournir des petits modèles économiques bien mieux adaptés au marché déprimé de l'après-guerre.
Il doit abandonner l'automobile en 1954.
En 1956, la firme fusionne avec la Société Nouvelle Brandt pour devenir Hotchkiss-Brandt et se consacre au marché des camions. La société continue de produire des camions sous le nom d'Hotchkiss jusqu'en 1969 mais s'oriente sur la production de matériel militaire avant de devenir en 1966 Thompson-Houston Hotchkiss-Brandt puis Thompson-CSF en 1971.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Hotchkiss
(cliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
Hotchkiss AD (1912-1914) [5 photos] | Hotchkiss AF (1918-1924) [8 photos] |
Hotchkiss AM2 (1925-1932)
[2 versions, 14 photos] | Hotchkiss AM80 (1930-1935) [5 photos] |
Hotchkiss 411, Hotchkiss 413 (1933-1937)
[2 versions, 10 photos] | Hotchkiss 614 Cabourg (AM73) (1933) [5 photos] |
Hotchkiss 480 (1936-1938) [10 photos] | Hotchkiss 686 (1936-1947)
[2 versions, 16 photos] |
Hotchkiss 686 GS (1936-1945)
[2 versions, 16 photos] | Hotchkiss 680 (1937) [7 photos] |
Hotchkiss 864 (1938-1940) [9 photos] | Hotchkiss 864 S 49 (1948-1950)
[3 versions, 29 photos] |
Hotchkiss Anjou 1350, Anjou 2050 (1950-1954)
[5 versions, 31 photos] | Hotchkiss Grégoire (1950-1953)
[2 versions, 20 photos] |
Hotchkiss PL50, DL50, DH50 (1950-1964)
[3 versions, 19 photos] | Hotchkiss M201 (1952-1966)
[2 versions, 13 photos] |
Hotchkiss Monceau (1954) [6 photos] |
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