Anciennes Lorraine-Dietrich
(les autres constructeurs en cliquant dans la colonne de droite )
Lorraine-Dietrich
La Société de Dietrich et Cie de Lunéville fabrique depuis le XIXe siècle du matériel ferroviaire. L'usine est installée à Lunéville, en dehors de la zone occuppée par les Allemands depuis le traité de 1871.
Fabrication d'automobiles Amédée Bollée
A partir de 1890, Eugène de Dietrich, qui fabriquait déjà à Reichshoffen des voitures automobiles, achète pour son usine Lunéville, le brevet d’
Amédée Bollée fils.
Amédée Bollée, fils d'Amédée Bollée (père), pionnier avec ses automobiles à vapeur, est lui-même un pionnier dans le domaine de la propulsion à l'aide de moteurs à explosion à pétrole. Il est l'auteur de nombreux brevets. Ses automobiles se font remarquer dans les compétitions, c'est ce qui a justifier l'attention de de Dietrich. Les De Dietrich-Bollée seront fabriquées jusqu'en 1902.
Fabrication d'automobiles sous licence Turcat-Mery
En 1901, Adrien de Turckheim, neveu d'Eugène de Dietrich signe un accord de licence avec le petit constructeur marseillais
Turcat-Méry pour construire sous licence ses automobiles qui ont un certain succès. Les deux jeunes entrepreneurs Léon Turcat et Simon Méry ont mis au point des moteurs perfectionnés, notamment grâce au système d'allumage par magnéto de Robert Bosch, qui assure rapidité de démarrage et meilleur rendement. Les automobiles Dietrich bénéficient de ces perfectionnement.
Lorraine-Dietrich
Fondée en 1905, la Société Lorraine des Anciens Etablissements de Dietrich de Lunéville, commence ensuite la fabrication d'automobiles en région parisienne, à Argenteuil.
En 1906, la société rachète la moitié des parts du constructeur de Milan
Isotta Fraschini. On voit alors des bolides à la croix de Lorraine courir sous la marque italienne jusqu'en Amérique du Sud. Une filiale est également fondée en Angleterre à Birmingham.
À cette époque, la puissance et la fiabilité des Lorraine-Dietrich sont mondialement reconnues et le constructeur engrange les bons résultats en compétition, notamment sous sa marque italienne à la Targa Florio.
Le constructeur doit se recentrer
En 1908, le constructeur est renommée Lorraine-Dietrich pour lutter contre l'ambiance anti-germanique de l'époque.
La collaboration avec les anglais et les italiens cesse avec la crise de 1909 et la revente de la participation dans Isotta, ainsi que de la filiale anglaise.
Lorraine-Dietrich, qui a bonne réputation, est alors un constructeur important dans le paysage industriel. C'est l'époque où la boucle de la Seine voit s'installer les principaux constructeurs et carrossiers et devient temporairement le centre du monde automobile.
La collaboration entre Lorraine-Dietrich et Turcat-Méry cesse en 1911 avec les modèles KH et KI.
Pendant la Première Guerre Mondiale, la société se lance dans la fabrication de matériel ferroviaire et aéronautique.
Lorraine-Dietrich renoue avec les succès en compétition, avec deux victoires en 1925 et 1926, aux 24 Heures du Mans, ce qui traduit des qualités de performances et d'endurance.
Fin des automobiles Lorraine-Dietrich
Dans les années 30, la société connaît à nouveau de graves difficultés financières et doit trouver de nouveaux actionnaires.
Lorraine-Dietrich se spécialisera peu à peu dans la construction d'avions et de matériel ferroviaire et abandonnera les automobiles en 1935. La grande usine d'Argenteuil est désormais occupée par Dassault.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Lorraine-Dietrich
(cliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
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