Anciennes Adler
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Adler
Adler est un constructeur allemand fondé en 1880 à Francfort par Heinrich Kleyer. L'entreprise débute dans la fabrication de bicyclettes.
Elle débute la construction de voiturettes et de motocyclettes en 1900 à l'arrivée sur le marché des moteurs De Dion Bouton. Le constructeur prend pour nom Adler (aigle) et pour emblème l'aigle.
Adler devient un constructeur important
Après avoir travaillé chez Daimler, l'ingénieur Edmund Rumpler entre en 1902 chez Adler. Il invente l'essieu oscillant puis conçoit les moteurs maison. Le constructeur peut ainsi mettre au point ses propres motorisations, c'est chose faite dès 1904.
Les affaires tournent bien et Adler est le premier constructeur allemand en 1905. En 1914, 20% des automobiles immatriculées outre-Rhin sont des Adler.
À la fin des années 20, Adler est le troisième plus gros constructeur d’Allemagne, après Opel et BMW.
Bien qu'il soit aujourd'hui rare de rencontrer un modèle de ce constructeur dans un rassemblement, on peut le considérer comme un des précurseurs importants de l'industrie automobile. Il faut dire que la Seconde Guerre Mondiale est à l'origine de la destruction massive du parc allemand, les modèles luxueux des autres marques ayant plutôt été conservés à l'étranger.
Précurseur de la traction avant
La crise financière des années 30 touche particulièrement l'Allemagne, les industriels allemands et Adler en premier.
Toutefois, Adler continue à innover et adopte notamment précocement la traction avant en 1932, avec la fameuse Adler Trumpf, soit 2 ans avant
Citroën. Pour celà, il adopte le joint
Tracta (cardan homocinétique), de l'ingénieur Grégoire.
Rosengart achète la licence
Rosengart, après avoir rencontré le succès en fabriquant de modestes
Austin Seven sous licence se tourne vers Adler pour lui permettre la montée en gamme. C'est même l'occasion d'un grand écart technologique, entre la très classique Austin et la très innovante Adler à joint Tracta. Ainsi, la
Rosengart Supertraction (LR500) sera la première traction avant fabriquée en série en France.
La course à l'innovation dans l'automobile
Dans les années 30, les constructeurs perçoivent tous qu'ils doivent innover. Adler lance avec succès la Trumpf à traction avant 2 ans avant la
Citroën 7A "traction avant".
En 1937, le constructeur lance la 2,5 litres (type 10), dont la carrosserie aérodynamique est à la pointe de la modernité. Chère et trop moderne, elle ne rencontre pas un grand succès alors que la crise financière fait rage. La guerre viendra ruiner les derniers espoirs d'Adler. La 2,5 litres sera son dernier modèle.
Triumph-Adler
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le constructeur, doit faire un large appel à la main-d'oeuvre déportée pour participer à l'effort de guerre nazi. Après le conflit, ses usines sont en ruines et les Alliés lui interdisent la production automobile. Le constructeur ne peut se relever et cesse son activité dans l'automobile.
Adler reprend l'activité historique de fabrication de cycles et de machines à écrire.
L'entreprise est reprise en 1957 par Grundig et fusionnée avec Triumph pour devenir le fabricant de bureautique Triumph-Adler.
Racheté par l'italien Olivetti dans les années 80, il reste d'Adler une activité dans la fourniture de bureau, héritier lointain des activités de départ de la marque.
Descriptions, fiches techniques, versions et photos des anciens modèles consultables pour Adler
(cliquez sur la photo du modèle pour consulter la fiche)
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